CPIT – Caisse de pensions des interprètes et traducteurs de conférence

La Caisse de pensions des interprètes et traducteurs de conférence (CPIT) (anciennement « Caisse commune de pension des interprètes et traducteurs de conférence ») est une fondation de droit suisse, créée en 1970 à Genève par des traducteurs et des interprètes de conférence.

Elle offre aux traducteurs membres de l’AITC, ainsi qu’aux interprètes membres de l’Association internationale des interprètes de conférence (AIIC), la possibilité de bénéficier de prestations de retraite (sous forme de rente mensuelle ou de capital, ou d’une combinaison des deux).

La Caisse offre aussi une pension d’invalidité, une pension de veuf/veuve pour les conjoints de pensionnés (ou une pension de partenaire en cas de décès d’un pensionné non-marié), et, en cas de décès d’un assuré avant la retraite, le versement aux ayants droit de la totalité du capital acquis.

La Caisse compte aujourd’hui plus de 400 membres. Il est nécessaire pour pouvoir adhérer à la CPIT de justifier d’une activité professionnelle de traducteur ou d’interprète de conférence auprès des grandes organisations internationales (les membres ou candidats-membres de l’AITC et de l’AIIC remplissent automatiquement cette condition). En outre, les collègues de moins de 30 ans bénéficient d’une exonération de frais.

L’Assemblée générale, qui désigne les membres du Conseil de fondation, a lieu tous les trois ans; la prochaine Assemblée se déroulera en 2018.

L’âge de la retraite (donnant droit aux prestations de la Caisse) est en principe de 65 ans, mais la CPIT permet aux membres qui souhaitent demeurer actifs au-delà de cette limite de continuer à cotiser jusqu’à 70 ans – en différant ainsi le moment où ils commenceront à percevoir leur pension de retraite – et d’améliorer par là considérablement les prestations dont ils bénéficieront. Inversement, une retraite anticipée est possible dès 60 ans.

Par ailleurs, la CPIT est soumise aux dispositions de la législation suisse régissant les caisses de pension; elle permet donc le « libre-passage » intégral avec d’autres institutions suisses de prévoyance, à l’entrée comme à la sortie. Les membres entrés dans la caisse après l’âge de 20 ans ont la faculté de racheter des années de cotisations pour améliorer leur future retraite.

La CPIT est reconnue par l’Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées, l’Union européenne et les institutions coordonnées.

La CPIT vise, sur le long terme, un rendement annuel des capitaux de l’ordre de 4 à 4,5% ; lorsque les résultats le permettent, et après constitution des réserves nécessaires, les bénéfices supplémentaires sont intégralement redistribués aux membres (y compris aux retraités qui perçoivent déjà leur pension mensuelle). La CPIT fonctionne selon un mécanisme de capitalisation et non de répartition, ce qui signifie qu’elle reste en mesure d’assumer ses obligations financières indépendamment du nombre de ses membres ou du rapport actifs/retraités.

Les avoirs de la CPIT – près de 60 millions de francs suisses – sont gérés par deux grandes banques suisses spécialisées dans la gestion de portefeuille, Pictet & Cie et UBS. La politique d’investissement est régie par la législation suisse relative aux caisses de pension, ce qui implique une gestion prudente et à long terme. Les prestations de la CPIT sont calculées et versées en francs suisses, mais peuvent être transférées dans n’importe quel pays. Le rendement des investissements est exonéré de l’impôt suisse; seules les prestations (rente ou capital) sont imposables.

Pour de plus amples renseignements et pour adhérer : http://www.cpit.ch